Résumé de l'étape 16 : Le patron, c’est Denis !
Dans un mouvement offensif rappelant les années légendaires du cyclisme, Deins assomme le jeudutour, profitant de la stupéfaction du peloton.
Le Grand Colombier ou la Loze ? L’ensemble des observateurs ont longtemps débattu pour déterminer le juge de pais de ce jeudutour 2020. Après la conclusion minuscule de la première étape alpestre, cela ne faisait aucun doute, le géant de Savoie adouberait le vainqueur à venir. A moins d’un retournement improbable, il n’en sera rien tant, ce soir, les jeux semblent déjà faits.
Le maillot jaune, avec un panache qui ne peut être que l’apanage des plus grands, s’extirpait du peloton au plus fort de la bataille se joignait à ces héros de l’ombre pour lesquels il est vital de prendre l’échappée pour arracher un bout d’existence sur le jeudutour. Seigneur au milieu des quidams, Denis redoublait d’efforts, multipliait les relais pour créer devant nos yeux ébahis un exploit qui restera dans les livres d’histoire. A l’arrière, réduits aux rangs de spectateurs – d’admirateurs ? -, ceux qui s’imaginaient encore pouvoir contester sa supériorité rentraient la tête et laissait à son dauphin, Gaoutcho, la responsabilité de rouler et de contrer ce coup de force. Dès lors, un jeu de poker menteur s’installait et permettait à Denis de s’évader définitivement.
Ce soir, ses rivaux sont à plus d’un quart d’heure mais doivent surtout avoir le moral en charpie. Comment ont-ils pu laisser le leader au général s’échapper de la sorte ? Avaient-ils les moyens de l’en empêcher ? La nuit sera courte tant il y a de questions qui resteront probablement sans réponse…
Denis, lui, voit son audace récompensée par l’espoir de décrocher le sacre suprême. Lui qui a déjà remporté le classement de la régularité et de la montagne, il deviendrait alors le premier joueur de l’histoire à avoir remporté les trois maillots. La marque des plus grands.
Lulu, Grand Reporter au JDT Libéré
NLDR : En réaction aux multiples attaques de ces derniers jours sur la polémique entre les deux principaux acteurs du jeudutour, il nous faut vous expliquer la ligne éditoriale imposée par le propriétaire du JDT Libéré, qui, pour rappel, est également le directeur du jeudutour. Extraits de son intervention en salle de rédaction juste avant le départ à Nice : « Les faits ? Ecoute, Coco, les faits, la course, on s’en fout. Moi, mon modèle, c’est Donald. D’ailleurs, je vais me faire la même couleur de cheveux dès la fin du jeudutour. La déontologie, on laisse ça à ces islamo-gauchistes de JDT Inter ! Vivement que je les rachète, ceux-là. Nous, ce qu’on veut, c’est du cul, du cul, du cul ! Tu m’en fais un max sur cette histoire de baise entre Robespierre et la Marion, là ! Et du sang aussi ! Fais-moi monter la pression, Bébé, je veux du clash comme chez les Kardashian ! Tu comprends, si on veut tripler le montant de la cotisation au jeudutour l’an prochain, faut que les gars en aient pour leur argent, tu piges ? De tout de façon, c’est ça ou tu retournes aux annonces pour les ventes de vélos d’occase… »
Naturellement, à ces mots, mon cœur de journaliste, profession pour laquelle j’ai donné ma vie, n’a fait qu’un tour ! Un petit tour jusqu’à la proposition d’augmentation substantielle sur la base de 10% de l’augmentation de la cotisation que notre bien-aimé directeur m’a généreusement faite. Que celui qui n’a jamais vendu son âme pour un nouveau liner de sa piscine me jette la première pierre !